Telle qu'elles

Drôle de monde

Un prix Nobel de la paix qui envoie 30000 soldats supplémentaires dans une guerre, un bourbier, une excuse.... Bizarre non !

Ensuite je paraphrase - ou presque - Béatrice Michaux (Bebobio) :

100 personnes meurent de la grippe H1N1 tout le monde veut se faire vacciner (la grippe "classique" tue malheureusement 5000 personnes par an) mais
5 millions de personnes seraient porteurs du VIH et personne ne veut porter de capote (très franco-français comme comportement d'ailleurs)

Psychose vous avez dit psychose ....

Paris sans taxi, c'est comme une bière sans alcool !

Qu'il n'y ait pas de taxi disponible à Marseille à 00h30 à a gare Saint Charles, à la limite je peux l'admettre en le mettant sur le dos de ce grand n'importe quoi qui caractérise la cité phocéenne. Mais qu' à Paris devant l'hôtel Crillon à 2h du matin, il n'y ait pas de taxi - là je dis nooooon.

Parce qu'une autre des caractéristiques de Paris - mis à part sa beauté magique - c'est qu'il fait froid et qu'il crachotte. Donc attendre un hypothétique taxi alors qu'on se gèle quand même et qu'on a en envie de dormir ça gâche un peu la fin de soirée - qui par ailleurs était fort agréable - Voir les Favoris de la Fevad,  (en témoigneront mes chères compagnes d'infortune Gaëlle et Marie-Noëlle d'Universbroderie.) D'autant qu'à cette heure-ci on se fiche un peu des illuminations.

Bref plus que le taxi ne venait pas à nous, nous sommes allées à lui.

Morale de l'histoire : Mieux vaut avoir une chambre au Crillon (c'est correct ça commence à 500€ la nuit :)) que d'attendre un taxi devant.

A se demander tout de même si j'ai la poisse ;).

Et les 364 autres jours ?

Hasard de lecture en ce jour de la protection de la femme face aux violences : (je livre ici un extrait du livre "Lévangile selon Pilate d'Eric-Emmanuel Schmitt". Merci donc de remettre dans son contexte. Toutefois :)

Pilate écrit à Titus : "Sache, mon cher frère qu'ici, loin de la Rome moderne, à part Claudia Procula, les femmes n'ont ni pouvoir, ni importance : elles n'existent que par leur ventre, s'il est fécond, et on ne demande pas à un ventre d'avoir des pensées, des opinions, des sentiments. En Palestine, on n'accorde aucun crédit aux paroles des femmes et l'on ne perçoit dans leurs déclarations éventuelles qu'une équivalence mentale de leurs menstrues."

Tout est effectivement question de pouvoir et de rapport de force. Seules les mentalités feront bouger les lignes et changer le rôle des femmes - d'abord dans leurs propres yeux. La femme n'est pas l'égal de l'homme ou ne le sera pas tant que notre masse musculaire n'équivaudra pas à la leur. Mais je me refuse aussi à croire que les hommes ne sont que testostérone et pulsions plus ou moins assouvies.

Quel service client !

Suite à hier !  A croiire qu'ils font TOUJOURS exprès d'arriver au pire avec 59 minutes de retard... 

Il y a des jours comme ça !

L'aller et retour sur Paris la même journée, c'est toujours un peu difficile. Mais on s'y fait.

Sauf qu'hier c'était le top. Train de retour 20h16, arrivée prévue 23h28. Ce qui en revanche n'était pas prévu c'était la rencontre malencontreuse du dit train et d'un pauvre animal quelques kilomètres avant Avignon.

Au final - 1h de retard - le temps de vérifier la cause du choc et de s'assurer que le train n'était pas endommagé. Pour le coup on ne peut même pas en vouloir à la SNCF.

En revanche là où je m'énerve c'est l'arrivée à Marseille. Parce que dans la troisième ville de France  00h30 impossible d'avoir un taxi à la gare. Nous étions une bonne vingtaine de personnes à attendre comme des âmes en peine, dans l'odeur de (je vous épargne les détails), des taxis qui arrivaient au compte-goutte. Et cerise sur le gâteau, un chauffeur a eu la mauvaise idée de refuser de prendre des passagers.   Mauvaise idée en l'occurrence car à 1h du mat, dans le froid et l'odeur dont je vous épargne les détails, les esprits s'échauffent vitre, très vite. Bizarrement après le deuxième incident de la soirée, les taxis sont arrivés un peu plus rapidement.

Au final retou à la maison à 1h30 après s'être levée la veille à 4h.

Dites, avant d'attaquer tous ces travaux dantesques, vous pourriez pas rendre le quotidien des Marseillais un peu plus agréable ? Parce que le Palais de la Glace et de la Glisse, la tour CMA-CGM, l'hypercentre ou Euromed c'est bien beau mais hier on s'en foutait tous un peu.

I'm back ...but for how long !

avaient manqué.

Il faut dire aussi que je ne retrouvais plus mes identifiants et pis après le temps file entre les doigts - "un truc de ouf" - comme dirait un des co-locataires de Secret Story (on peut à peine y échapperà ce machin).

Et pis j'ai remis nes neurones à l'endroit et me revoici.

En fait je profite de cette tribune pour soutenir  mon équipe favorite (OM pour ne pas la nommer) contre le Milan AC. J'y vais ce soir (pas de bol, je suis enrhubée et il crachotte aujourd'hui) mais j'ai mon écharpe et j'y crois à donf !

Pour le E-Commerce, je vous en parle dès demain : il y a de quoi faire. De belles annonces de la Fevad, de belles réussites via l'E-Commerce Academy.

Et j'aurais tellement aimé retrouver mes identifiants la semaine dernière pour vous faire partager mes émotions lors de l'université du Medef. Non pas parce que j'ai cotoyé les big boss de France, non non. Mais surtout car j'ai eu la chance d'assister à des conférences de qualité exceptionnelle avec des intervenants de tous horizons, âges, parcours et opinions (et j'ai aussi appris ce qu'était un anachorète) : pour moi croiser Lech Walesa, Clara Rojas, Florence Aubenas et surtout Claudie Haigneré valait le sacrifice de louper la rentrée scolaire.

Et puis le soir, j'ai aussi appris pas mal de choses : HB m'a pris sur le fait d'ailleurs. Marrant aussi de voir que dernières ces chefs d'entreprise et politiques se cache un grand enfant - doublement exprimé par l'attirance des carambars et le baby-foot.

Hasta la vista !

7 une vacherie c'truc là

Valvert m'envoie comme ça à la volée une patate chaude virtuelle. Alors le but du jeu : tu trouves 7 trucs qui te passent par la tête. Déjà quand j'ai un truc en tête ch'suis bien contente alors 7... Et pis après faut donner à son voisin. Sauf que je m'demande si je vais pas mettre fin à ce cycle infernal.

Patate chaude, merci moi je préfère les pâtes ! Pisky faut, zou j'me lance. A vos risques et périls

1. J'essaie un nouveau régime parce que j'ai la connerie de me dire qu'un jour je serais celle que j'ai été. C'est débile, illusoire mais ça me fait presque du bien

2. J'essaie d'appliquer les régles qu'on m'a demandé d'édicter au bureau. Surtout la 6ème , celle sur les nuisances sonores (ne pas parler fort ou rire à gorge déployée). J'arrive pô, en même temps c'est pas possible quand on a des racines pied-noir.

3. J'essaie de ranger mes papiers à la maison et ça s'entasse. C'est mis dans un coin, histoire que je les vois - un peu mais pas trop - 1 an que ça s'accumule et que ça me gonfle royal

4. J'essaie de ne pas m'énerver au volant. Mais comment faire entre ceux qu'avancent tellement lentement que t'as l'impression qu'ils reculent, ceux qui en revanche te doublent (même quand le feu est rouge) et ceux qui sont comme moi ;)

5. J'essaie de me dire que la crème fraîche n'est pas un élément INDISPENSABLE à mon alimentation, tout comme le chocolat.

6. J'essaie de me convaincre que les patates chaudes, c'est pour mon bien

7. J'essaie de me dire que ce que j'écris est intéressant...

Grève perlée - fallait pas commencer

Petit coup de gueule à retardement.

Marseille est une ville qui soigne son exception culturelle, géographique, culinaire et surtout syndicale.
Là depuis des semaines, dans les transports en commun ils vous la jouent grève perlée parce que soit disant c'est autorisé dans les "milieux autorisés" justement. Donc ils alternent un coup le matin, un coup le soir ils roulent pas (bus et métro) et évidemment ils génèrent un beau et grand n'importe quoi dans notre ville presque millionaire quand même. Ca coince de partout, ça oblige à prendre la voiture, ça s'énerve à tous les coins re due et sur tout ça avance à rien !
Si on s'attache à la définition de la grève perlée - celle-ci se traduit par un ralentissement du travail. Mais à Marseille comme on fait pas comme tout le monde - ralentissement = vitesse 0.

Alors moi je veux bien qu'ils aient des revendications mais soyons sérieux, Marseille a quelques ambitions :
- ville culturelle européenne en 2013
- développement de l'hypercentre = c'est à dire le Vieux Port/la canebière avec voies piétonnes
- tout le quartier de Euroméditerranée réhabilitée pour accueillir l'arrivée massive de croisiériste à partir de 2010 (qu'on nous dit en tout cas).

Et nos métros ne roulent pas, nos bus s'arrêtent et les pourparlers c'est juste pour parler. Rien.

Rappelons que Marseille a déjà perdu une belle occasion de briller lors de la coupe Louis Vuitton - en effet les éboueurs avaient trouvé très vendeurs de laisser les détritus et les rats qui vont avec à ciel ouvert lors du passage du comité  d'évaluation.

Je n'ai rien contre les revendications salariales ou syndicales, elles sont nécessaires mais cette politique du jusqu'au boutisme devient insupportable et ridicule. Et surtout stérile. Arg

 

Toujours faire attention à qui on s'adresse

Finalement le salon de l'internet (je boycotte le lien, faut pas exagérer non plus) aura servi à quelquechose. Rencontrer des filles certes mais surtout des filles bien qui ont les neurones qui se connectent - je dirais même qui s'interconnectent. Ces dames en l'occurence Béatrice de Bebobio et Céline de Maman-shopping ont concoté des "raisons de", "phrases à" "conseils pour"...

Voici les 5 phrases à ne pas dire à une mompreneur e-commerçante (au risque d'y perdre quelques plumes - là c'est ptite nat qui commente)

1.« Mais tu ne veux pas reprendre un vrai travail ? » - Créer son entreprise est un VRAI travail, à temps très plein.

2.« Ca doit être cool de travailler à la maison » - Gérer son entreprise depuis son salon présente 2 avantages : diminution des charges fixes et diminution des temps de trajet. Cela ne veut pas dire passer sa journee à ranger le bazar de toute la famille.

3.«Tu n’y connais rien en informatique » - Et si j’avais ouvert une boutique en centre ville, m’aurait-on fait remarquer que je n’y connaissais rien en BTP ?

4.« Tu espères en vivre un jour ? » - Oui, si j’avais voulu faire du bénévolat, j’aurais créé une association caritative. J’espère même créer plusieurs emplois.

5.« T’es folle de te lancer, c’est la CRISE mondiale » - Quelle crise ? j’avais pas remarqué…

J'y vais de mon commentaire :
1. C'est un vrai travail. D'autant plus difficile qu'on est seule - surtout au début - et qu'il faut être sacrément motivée et organisée pour tenir les premiers mois
2. Outre le bazar - qu'il faudra ranger quand même - travailler de la maison ça veut dire ne pas avoir d'horaires et donc d'avoir à toute heure du jour (ou de la nuit) la furieuse envie parfois de se connecter. Juste pour voir si une commande n'est pas tombée ou pour peaufiner son site, ou vérifier qu'on est OK avec la compta. Travailler de la maison c'est ne jamais s'arrêter de travailler car on ne se coupe pas de son lieu de travail (à l'inverse du bureau).
3. Bien trouvé les filles. Faux procès que d'associer commerce en ligne avec connaissances en informatique. Cela PEUT être mais ne DOIT pas être. Et je serais curieuse de savoir à combien d'hommes on a posé cette question. En revanche il faut s'y connaître en relations clients et relations commerciales.
4. Et oui. Les femmes ont aussi des visions à long terme et des ambitions. Je sais ça choque toujours.
5. Justement la crise mondiale est le résultat de la mondialisation poussée à l'extrême, de l'uniformisation de l'offre. Aujourd'hui le commerce de proximité (physique et virtuel) a tout à gagner en proposant autre chose autrement et en mettant en avant le côté humain. C'est un peu l'histoire du chêne et du roseau...

Merci Mesdames

Ma journée de la femme

Travailler lorsque l'on a des enfants en bas âge - peu importe le statut - c'est comme de l'horlogerie suisse. Ca fonctionne d'enfer sauf quand ça marche pas ! Et là surprise du soir.

La nounou qui s'occupe de votre descendance depuis plus de deux ans vous annonce comme ça la bouche en coeur après une drôle de journée: "Nathalie, je ne vais plus pouvoir m'occuper de vos filles". Yes merci je n'attendais que ça. "Mais bon je ne veux pas vous laisser dans l'embarras donc je les garde en Avril". Ah bas t'es gentille cocotte, on est déjà fin Mars, Avril c'est les vacances. C'est sûr je vais trouver une garde digne de confiance pour lui laisser mes deux filles, qui a une voiture et qui est prête à travailler seulement le soir et jusqu'à 19h30 dans les jours qui viennent. C'est finger in the nose !

Purée à croire que rien n'est fait pour toutes celles qu'essaient de bosser. Et ne me parlez pas des crêches, je n'ai jamais trouvé de place et à 18h00 c'est mission impossible je suis pas rentrée du boulot - mieux je ne suis pas partie.

Bon je suis énervée là. Mieux vaut que j'arrête !